Chaque femme subit des changements majeurs de son corps au cours et sa vie, qui peuvent être la source ou non de certains malaises ou désagréments. Lors de ces grandes étapes, il est essentiel d’être à l’écoute de son corps. Cela permet de bien vivre ces phases de changements, d’anticiper les petits maux, et de prévenir certaines maladies. Sexualité, règles douloureuses, dépression ou encore mycoses vaginales sont autant de préoccupations auxquelles la femme doit faire souvent face. Cette rubrique aborde ces questions sans tabous, pour mettre un point d’honneur sur le bien-être et la santé féminine.
Les règles douloureuses : une phase difficile pour de nombreuses femmes
Chaque femme a son propre cycle menstruel, et le vécu de l’arrivée des règles diffère d’une femme à une autre. Si pour certaines, il s’agit juste d’une période qui affecte peu le quotidien, pour d’autres, elle est synonyme de vertiges, de crampes, de nausées, ou encore de spasmes, etc. Également appelées dysménorrhées, ces douleurs pelviennes peuvent même conduire à un arrêt des activités courantes (travail, école, loisirs, etc.), et être véritablement handicapantes. Parfois, un simple repos ne suffit pas, et il est conseillé de consulter un médecin. En effet, les douleurs peuvent avoir comme origine un excès de prostaglandines, qui est à la base des contractions utérines. Généralement dans ce cas, le médecin prescrit un antispasmodique, un anti-inflammatoire, ou encore des analgésiques pour calmer la douleur. N’hésitez pas à faire des recherches sur des sites spécialisés sur internet comme lesconseilsdupharmacien.info pour vous aider à mieux gérer la douleur. La prise d’un bain bien chaud, et la pratique d’exercices de relaxation peuvent par exemple vous aider à mieux lutter contre les spasmes et les contractions. Cependant, pour les dysménorrhées secondaires, les causes peuvent être multiples (polype, fibromes, endométriose, infection, etc.), et un examen clinique approfondie peut être nécessaire pour trouver le traitement adapté.
La phytothérapie pour une meilleure santé contre la dépression
Tâches ménagères, courses, stress au travail, problèmes financiers, etc. sont autant de choses qu’une femme peut être amenée à gérer. Le cumul de ces préoccupations peut mener à un passage à vide, un sentiment de ras-le-bol, ou encore un gros coup de fatigue, et aboutir à la dépression. La psychothérapie ciblée est une des nombreuses solutions proposées pour retrouver une bonne santé mentale et physique, ainsi qu’une bonne joie de vivre. Non seulement, la psychothérapie vient en aide pour l’identification des causes de la dépression, mais elle accompagne aussi la personne concernée jusqu’à sa guérison. Fondée sur une grande écoute, et un échange, elle permet aux femmes souffrantes de la dépression de mieux en comprendre les causes, de réduire les symptômes qui en émanent, de se prendre en main et de mettre en place de nouveaux projets. L’absence de jugement du psychothérapeute, sa compréhension et sa bienveillance permet d’aborder les problèmes sans tabous, de manière différente et spécifique. Le thérapeute aide à trouver les réponses et les solutions efficaces aux problèmes en les abordant d’une autre manière grâce à diverses techniques (les questions ouvertes, les exercices de mise en situation, la discussion d’un sujet particulier, etc.).
La sexualité post partum : un problème courant chez les femmes
Il n’est généralement pas évident pour la femme de retrouver la même vitalité sexuelle d’avant l’accouchement dans les jours ou les semaines qui suivent la naissance de son bébé. Un problème souvent négligé, mais qui peut cependant affecter la vie du couple. Souvent l’attention de la jeune maman est totalement focalisée sur son bébé. La fatigue, la peur des douleurs autour de la zone périnéale, la prise de poids, ou encore la peur de réveiller le bébé qui dort dans la même chambre sont autant de causes qui peuvent empêcher la femme de retrouver une activité sexuelle après l’accouchement. Pourtant, sachez que même si le vagin s’est distendu au moment de l’accouchement, cet organe élastique reprend rapidement sa forme. Vous pouvez suivre des séances de rééducation périnéale pour renforcer les muscles autour du vagin. De même, au cas où vous avez subi une épisiotomie pendant l’accouchement, celle-ci ne prend que 5jours pour cicatriser, même si des soins peuvent être nécessaires pendant une dizaine de jours. Au bout de 15jours, tout se remet parfaitement en place, et vous devez pouvoir reprendre sans soucis des activités sexuelles épanouissantes. Passé ce délai, si la partie cicatrisée est encore très sensible, n’hésitez pas à consulter. N’oubliez pas qu’avant le retour de couche, une nouvelle grossesse peut arriver si vous n’utilisez pas de contraception, et ce même si vous allaitez.
Les mycoses vaginales : une infection gênante qui touche de nombreuses femmes
Généralement bénigne, la mycose vaginale est une infection dûe à un champignon qui se loge naturellement dans l’appareil génital. Généralement, il s’agit de la levure nommée Candida albican. Celle-ci peut affecter n’importe quelle partie du corps comme le pharynx, la peau, la bouche, l’intestin, mais le plus courant est le vagin. La mycose vaginale peut résulter d’un changement de l’équilibre naturel de la flore vaginale, d’une contamination suite à un rapport sexuel, ou par un objet infecté. Elle se manifeste par des démangeaisons au niveau de la vulve et/ou de l’entrée du vagin, la présence de pertes blanches épaisses, des rapports sexuels douloureux, un gonflement de la vulve qui devient à la fois rouge vif, ou encore des brûlures pendant la miction. Une consultation est requise dès que vous observer ces symptômes. Pour déterminer le traitement adapté, le médecin peut effectuer un prélèvement vaginal. Généralement, vous serez amené à prendre un médicament antifongique sous ordonnance, ou à suivre un traitement par ovules vaginaux sous 3jours.
Pour éviter les récidives, voici quelques conseils à suivre : privilégiez les sous-vêtements en coton ; évitez les produits et savons pour votre toilette intime ; n’hésitez pas à utiliser des lubrifiants lors des rapports sexuels si vous en ressentez la nécessité ; et enfin, faites attention au sucre qui permet le développement des champignons.